Randonnée
Orientations : roulez vers l’ouest sur l’autoroute n° 1 en partant du centre de Jérusalem, prenez la sortie de droite sur l’échangeur de Hemed en direction d’Abu-Gosh.
Tournez ensuite à droite au rond-point du Kibboutz Kiryat Anavim.
Une fois au Kibboutz, tournez à droite à la première bifurcation, puis roulez tout droit jusqu’au cimetière.
Historique : « La quantité de sang qui a été versé par la Brigade de Harel était supérieure à celle de toute autre brigade du Palmach… ils ont été éprouvés dans leur corps et dans leur esprit par les épreuves et les souffrances que seules quelques autres unités israéliennes ont eu à connaître » (Yigal Alon).
Pendant la guerre d’indépendance d’Israël, le Kibboutz a servi de quartier général aux combattants du Palmach pendant qu’ils combattaient au Chateau, à Bayt Mahsir et à Nabi Samuel.
À la tombée de la nuit, ils enterraient leurs camarades combattants tués dans le feu de l’action, puis ils retournaient au front le matin suivant.
Dans son récit intitulé « Le pigeon et le garçon », Meir Shalev décrit ces nuits sombres : « il n’y avait pas une seule nuit sans effervescence et il y avait une répartition des tâches : ceux qui n’étaient pas partis au front devaient creuser des tombes pour ceux qui n’en étaient pas revenus.
Aujourd’hui, je me rappelle encore plus clairement le bruit de la pioche dans l'oued et du fer sur les roches que celui des tirs. Nous creusions encore et encore, sans jamais oser demander qui serait la prochaine victime ».
Haim Hefer a également écrit à ce sujet dans sa chanson « La bataille de Harel ». Les mots « Boum, Boum, Boum » font référence au bruit des pioches sur les rochers généré par des soldats qui s’aperçoivent qu’ils sont en train de creuser leurs propres tombes.
Le cimetière militaire de Kiryat Anavim est le seul cimetière de brigade d’Israël, où la plupart des soldats de la Brigade de Harel ont été enterrés.
Aucune autre brigade n’a son propre cimetière.
Cependant, certains des soldats enterrés dans le cimetière n’appartiennent pas à la Brigade de Harel, comme les soldats de la Brigade d’Etzioni qui ont été tués au cours des batailles défensives de Jérusalem.