Visite des vestiges ayyoubides
Points d’intérêt principaux
Située à environ 760 m d’altitude et entourée de falaises abruptes, la forteresse contrôlait l’un des points les plus stratégiques de la route qui mène de la vallée de Hula et des plateaux du Golan à la Syrie. Toutes les tours de la forteresse offrent une vue imprenable sur le magnifique paysage du nord.
L'inscription de Baibars - près du portail ouest, à l’intérieur de la forteresse, l’inscription Baibars est la plus grande et la plus imposante jamais trouvée en Israël à ce jour. 4 lignes gravées glorifient le sultan Baibars (sous le règne duquel a été construite la plus grande partie de la forteresse) et d’autres commandants, dans une pierre de 6 m de long avec une date : 674 après l’Hégire (1275 de notre ère).
La tour sud-ouest - une tour massive de 4 niveaux, agrandie pendant la période mamelouke, qui assurait la mission capitale de défendre le côté sud relativement vulnérable. La tour offre un point d'observation de choix sur tout le mur sud.
La grande citerne - au nord-est de la tour sud-ouest se trouve une grande citerne dans laquelle l'eau de pluie venait se déverser via un système de canaux maintenant en ruines.
La source d'eau potable - située sur la paroi extérieure au sud du réservoir.
La « Belle tour » - un bâtiment heptagonal très impressionnant. En raison de sa taille, un pilier a été construit en son centre, d'où les arches du toit se déploient vers les murs du bâtiment. La sculpture des pierres est de très haut niveau. La douve - un canal creusé dans la roche, séparant la forteresse de son donjon. La raison d'être de la douve était de protéger le donjon des attaques ennemies.
Le donjon - au point le plus élevé du château se trouve le donjon, bâti comme une forteresse indépendante, avec sa propre douve et son mur. Il fournissait une ligne de défense en cas de capture de la partie basse du château. Le sommet du donjon offre une vue spectaculaire.
La tour nord - une tour imposante à l'ouest du mur nord, construite en 1230 de notre ère. La tour, bien conservée, comporte un hall avec des meurtrières dans ses murs qui offrent un accès au toit via un escalier. Au XVe siècle, le lieu était vraisemblablement utilisé comme prison.
Le mur ouest - les pierres de l'arche au-dessus du portail ont bougé pendant le tremblement de terre de 1759 de notre ère.
Le passage secret - le long du portail se trouve une large ouverture menant à un passage secret via un bel escalier, et qui permettait de sortir de la forteresse sans se faire repérer par l'ennemi à l'extérieur.
La citerne - à l'extérieur de la forteresse, côté est, se trouve une citerne d'eau de 26 x 54 m, et de 5 m de profondeur. Son emplacement sur une pente permettait de collecter l'eau de pluie qui était ensuite utilisée par les habitants du château.
Poste d'observation du paysage - depuis le sommet de la tour, un poste d’observation offre une vue imprenable vers l'ouest sur la Galilée, la vallée de Hula et les villages au nord de la vallée, les ruisseaux Snir, Dan et Dafna, une partie du Liban-sud et la forteresse de Beaufort. Au loin, après la vallée de Hula, on aperçoit le sommet des collines de Naftali.
À l’est de la partie nord de cette arête se trouve la ville de Kiryat Shmona et à son extrémité nord les villages de Manara, Margaliyot et Misgav Am.
Le nord et le nord-est offrent une bonne visibilité sur la toute la chaîne du Hermon : « l’épaule » du Hermon, l’extension Shiryon et « l’épaule » de Sion.
c’est la partie la plus haute de la tour, d’où on peut apercevoir le mont Hermon, le village tout proche d’En Kinya et la partie ouest des plateaux du Golan. Au sud-ouest du Golan, il est même possible d’identifier l’avant-poste de Tel Faher, située sur la route du pétrole. Le sud offre une vue sur la haute Galilée et la vallée de Hula.
La tour nord, depuis ce poste d’observation vers le nord-ouest, on aperçoit la frontière entre Israël et le Sud-Liban, le village de Kfar Rajar situé au bord de la falaise du Hatsbani, la forteresse de Beaufort sur la crête du Hermon et les fermes de Chebaa (Har Dov).